Du 11 janvier
au 16 février 1996
Marseille - Canebière Club de la presse
Marseille-Provence
« Ce pourrait être une définition générale de la peinture : chercher quelque chose de l’intérieur en représentant quelque chose de l’extérieur.
Un visage par exemple. Prendre un visage et le faire parler, chercher son autre côté, son autre «face» (cachée, comme celle de la Lune). Creuser le visage, comme le fit par exemple Giacometti dans ses dessins et peintures, pour y chercher sa vérité.
Elio Tisi, partant d’une forme ovoïde emblématique, un œuf primordial, une figure à la Modigliani, a choisi une voie encore plus étrange : le visage «vu de l’intérieur». Un autoportrait sans miroir au cours duquel le «volto» (visage, en italien) devient «impronta» (empreinte).»
La Marseillaise, 7 janvier 1996